Le département de Gironde

Les bastides de Gironde répondent à deux logiques.

En premier lieu, des bastides sont liées au trafic fluvial. Le transit vers l’Angleterre et les pays nordiques est un exemple des échanges commerciaux qui se développent au 13e siècle à l’échelle continentale. Depuis la prise de La Rochelle par le roi de France, Bordeaux est devenu le principal port exportateur de vin ; mais de grandes quantités transitent aussi par la jeune bastide de Libourne (1268-70), située en fond d’estuaire. L’arrière-pays fournit également de nombreux autres produits (châtaignes, blé, bois…) provenant du bassin de la Dordogne, de l’Isle et de la Dronne. Le territoire dépendant du duc d’Aquitaine (également roi d’Angleterre), les créations sont à son initiative (Libourne 1270, Cadillac 1280, Montségur 1263) ; une exception est Sainte-Foy-la-Grande, rattachée à l’Agenais en 1255, créée par Alphonse de Poitiers.

Cette affirmation du pouvoir du roi d’Angleterre est le second levier. Des abbayes ou des seigneurs locaux dominaient l’Entre-deux-Mers ; l’implantation des bastides est un moyen pour le roi-duc d’y affirmer sa présence et d’en percevoir des profits : Pellegrue 1272, Sauveterre-de-Guyenne 1281, Créon 1315,   Blasimon vers 1320.

Aujourd’hui, les richesses du monde agricole sont les vins du Libournais (pomerol, saint-émilion, fronsac, les différents bordeaux), les cèpes, sans oublier l’entrecôte, les cannelés, la lamproie.

La place du marché à Libourne


L’association départementale de Gironde

Les communes-bastides

Le département comporte 8 bastides.

Voir en complément :