Le département des Landes
Dès la seconde moitié du 13e siècle, le département actuel des Landes fait partie des territoires disputés entre le roi de France et le duc d’Aquitaine devenu roi d’Angleterre), principalement la vicomté du Marsan et les territoires du Tursan. Des révoltes locales contre le roi-duc, puis la guerre de Gascogne, préliminaire local de la guerre de Cent Ans, y retardent en fait la pacification durable jusqu’aux années 1300.
Les bastides sont ainsi d’abord associées au renforcement des positions défensives (castra). Le conflit militaire conduit à fortifier les villes, parfois aussi à les détruire. La déprise rurale des siècles ultérieurs réduit d’anciennes bastides à de modestes villages, voire des hameaux ruraux ; certaines ont même disparu.
à partir des années 1270-80, une période d’accalmie permet d’implanter des bastides à proximité de rivière, d’abord en position défensive sur une butte, puis au bord de l’eau à côté d’un port, ce que souligne leur nom actuel : Cazères-sur-l’Adour (1315), Grenade-sur-l’Adour (1322). Au 14e siècle, les conflits ou l’insécurité menacent les voies fluviales situées plus au nord, en conséquence le trafic commercial est déporté vers l’Adour sur lequel transitent les productions locales du Tursan (Geaune 1318) ou de l’Armagnac (Labastide d’Armagnac 1291) pour être exportées via le port de Bayonne.
Aujourd’hui, l’agriculture landaise possède de nombreux fleurons : l’armagnac, les vins du Tursan, l’élevage des canards, des poulets jaunes, le bœuf de Chalosse, la production d’asperges et de kiwis et toutes les transformations autour de ces produits.
L’association départementale des Landes
Les communes-bastides
Le département comporte 9 bastides adhérentes à la Fédération.
- Geaune
- Grenade-sur-l’Adour
- Labastide-d’Armagnac
- Miramont-Sensacq
- Montfort-en-Chalosse
- Pimbo
- Saint-Justin
- Sorde-l’Abbaye
Une bastide n’est plus adhérente à l’Association Départementale des Bastides des Landes et à la Fédération des Bastides d’Aquitaine.