Villeneuve-sur-Lot
1263
Avant
Les rives de la Garonne étaient fréquentées depuis l’Antiquité. Le village occupe le site d’une ancienne villa gallo-romaine associée dit-on à un établissement thermal, sur une voie de jonction Agen-Bordeaux.
En rive droite (à 2 km de la rive), monastère bénédictin d’Eysses et, en rive gauche (à 2,5 km), ancien castrum de Pujols qui a été détruit pendant la croisade dite des Albigeois à la suite du « crime d’hérésie ».
Création
Sur demande de l’abbé d’Eysses, Alphonse de Poitiers décide d’une bastide par paréage avec ce monastère en juin 1263 (confirmation en avril 1264). L’implantation se fait en rive droite, les droits de l’abbaye étaient incertains sur la rive gauche.
La dynamique de la ville nouvelle est forte : dès 1268, une bailie (division territoriale analogue à un canton) de « Villeneuve-de-Pujols » remplace de celle préexistante de Pujols et englobe même l’ancien castrum. Les coutumes sont confirmées par Edouard Ier en novembre 1286. Le développement de la ville est stimulé par un pont en pierre ; sa construction est déjà bien engagée en 1289, il va encourager le développement ultérieur de la ville en rive gauche.
Évolution
Une « clôture » de la ville est demandée en 1313. De ces fortifications subsistent deux tours-portes spectaculaires (l’une en rive droite, sur la route vers Monflanquin et Paris, l’autre en rive gauche vers Pujols) : elles culminent à près de 40 m de hauteur. Les fortifications initiales s’étendaient sur près de 2 km, avec un soubassement en pierre de 1,5 m à 2 m, surmonté d’un mur de brique atteignant 8 m de hauteur.
En 1370, lors de la campagne de reconquête victorieuse de Louis d’Anjou, la ville obtient divers privilèges. Elle résiste pendant deux mois lors de la Fronde en 1653, puis le roi fait démolir les fortifications. Progressivement, des promenades remplacent les anciens fossés et les maisons s’incrustent dans le mur de ville.
Particularités
GPS 0.704631 44.406635
21629 habitants
55 km au Nord-Nord-Est d’Agen
Le village
En rive droite, le tracé régulier s’inscrit dans un rectangle, il comporte une place carrée de 40 m de côté, décentrée vers le Lot. En rive gauche, l’habitat est délimité par un boulevard en arc de cercle, il a été moins densifié.
Après la Guerre de Cent Ans, les reconstructions interviennent surtout fin XVe et début XVIe siècle, elles nous laissent de belles maisons à « pans de bois », certaines finement travaillées : la maison dite « La Viguerie » est la plus emblématique.
La période des XVIIe et XVIIIe siècles voit la reprise d’une partie du pont en 1600 et 1642-1643, de l’Hôtel-Dieu au début du XVIIIe siècle, de la halle près de l’église en 1764. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la rivière fait la richesse de la ville, surtout après les aménagements du Lot sous Colbert.
Le XIXe siècle voit la ville déborder hors de ses limites antérieures : nouvel hôpital hors les murs en 1833-1840, pont neuf pour le passage du tramway, de 1912 à 1919, il déforme le tracé de la partie sud-est de la bastide. A l’intérieur, une nouvelle église est construite de 1898 à 1934 et un théâtre de 1927 à 1935, à la limite entre la vielle ville et les nouvelles extensions. La ville profite des productions agricoles avoisinantes pour devenir un petit centre industriel diversifié.
Les +
en cours de rédaction
Alentours
en cours de rédaction
À voir – à faire
Eglise Sainte-Catherine
Événements au fil du temps et des saisons
(pour en savoir + contacter la Mairie ou l’Office du Tourisme)
- Marchés traditionnels :
- Tous les mardis matin de 7h à 12h30
Place Lafayette (fruits, légumes)
- Tous les samedis matin de 7h à 12h30
Place Lafayette (marché aux légumes)Rue Lakanal (autres produits alimentaires)
Parvis de l’église Sainte-Catherine (textiles
- Tous les samedis matin de 7h à 12h30
- Marché Biologique
- Tous les mercredis matin de 8h à 13h
Sous la nouvelle halle de la place d’Aquitaine.